Mes 5 films préférés, catégorie backstage musical

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Cet article s’inscrit dans l’événement inter-blogueurs « Mes 5 films préférés » organisé par le blog Espagnol pas à pas (membre du groupe « Des blogs et des langues »).

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On se retrouve après un bon moment pour parler films ! Eh oui, un sujet qui parle à tout le monde et qui anime toujours les débats. Je trouvais que c’était une bonne occasion de vous retrouver !

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Bien sûr, nous restons dans la thématique du spectacle et nous allons parler de « backstage musical » (prononcez miouzicol 😉 )

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Mais d’abord… C’est quoi un « backstage musical » ? C’est simple ! Backstage en anglais, ça veut dire coulisses, littéralement « derrière la scène ».

Et « musical » pour « comédie musicale » bien sûr.

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Nous parlons donc de spectacles (ou de films, en l’occurrence) dans lesquels on assiste à la création d’un spectacle, avec les aléas de la vie d’artiste. Contrairement aux integrated-musicals, l’action cesse régulièrement d’avancer pour proposer au (télé)spectateur un numéro chanté, joué ou dansé (parfois les 3 à la fois).

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Il y en a des tonnes ! Ce genre était très à la mode entre 1930 et 50, le début de l’ère de la comédie musicale au cinéma. On peut citer Footlight Parade (1933), le célèbre 42nd Street (1933) et le fabuleux Annie Get Your Gun (traduit « Annie du Far West ») (1950).

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Mais je vous expliquerai tout ça plus en détails dans le futur. Cet article est là pour vous donner des idées pour vos futurs spectacles. Les allers-retours entre l’écran et la scène sont nombreux depuis l’apparition du ciné. Vous pourriez être le/la prochain(e) à vous prêter à cet exercice, non ?

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Sans plus attendre, voilà mes 5 films préférés catégorie Backstage Musical ! Je vous les livre sans ordre de préférence, ce sont les premiers qui me viennent à l’esprit.

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A Chorus Line

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Un groupe de danseurs se retrouve sur la scène d’un théâtre de Broadway pour une audition. Le metteur en scène, pas très sympathique, veut connaître son équipe et interroge chacun d’eux sur leur vie et leurs aspirations. On apprend donc à connaître ces artistes et leurs histoires, tantôt drôles, tantôt déchirantes.

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Le film musical est sorti en 1985, dix ans après la version scénique. Je dois dire que la première chose que j’adore dans A Chorus Line, ce sont les musiques ! Marvin Hamlisch nous offre des rythmes entraînants, des mélodies fantastiques et des chœurs absolument efficaces ! L’histoire, il faut avouer, n’est pas rocambolesque. Il s’agit vraiment d’un portrait du monde de la scène, dans ce qu’elle a de cynique, de cruel et de magnifique à la fois.

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Si vous aimez la danse de groupe, n’attendez pas pour voir ce film !

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The Band Wagon

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Acteur-danseur sur le retour, Tony Hunter (Fred Astaire) se voit proposer un nouveau spectacle léger et divertissant. Le metteur en scène pressenti, Jeffrey Cordova (Jack Buchanan), pénétré de théâtre, donne comme partenaire à Tony la danseuse classique Gabrielle Gerard (Cyd Charisse). La mésentente entre les deux artistes est immédiate, notamment parce que Gabrielle est plus grande que Tony, plus jeune et plus académique aussi. Le spectacle devient une sombre adaptation de Faust et s’avère un four.

WIKIPEDIA

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Je l’aime, ce film ! Notamment parce que c’est l’un des premiers que j’ai vus dans la catégorie, mais en plus c’est la base du tout premier grand spectacle que j’ai créé sur scène. Le metteur en scène exécrable ; les acteurs qui ne s’entendent pas ; les nombreux morceaux de scène que l’on voit en répétition et qui ne se retrouvent pas dans le spectacle de fin car… eh bien le spectacle en création « ne prend pas ». Certaines scènes sont mythiques, comme celles des triplés ou celle où le décor s’effondre. La chanson That’s Entertainment a traversé les âges pour représenter le monde de la scène et du divertissement.

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.https://www.youtube.com/watch?v=EQxXUmB7AEI

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The Producers

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Un producteur de Broadway, mis au courant d’une arnaque comptable qui consiste notamment à produire une pièce qui soit un échec financier décide de s’allier au timide comptable qui l’a tuyauté. Les deux escrocs, qui n’ont pas un sou, décident de monter la pire comédie musicale : Un printemps pour Hitler.

WIKIPEDIA

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A nouveau un film où l’on n’aperçoit aucunement le spectacle créé pour les spectateurs avant la fin. On attend donc jusqu’au bout la surprise du résultat de ce grand « flop organisé » et dont on découvre tous les ingrédients « de mauvais goût » pendant l’histoire. C’est un peu comme une émission de recette télévisée ; vous voyez toutes les étapes de préparation une à une et d’un seul coup, à la fin, le plat sort du four déjà tout chaud et tout beau. En conséquence, les numéros chantés du film ne sont pas forcément diégétiques : les personnages ne chantent pas uniquement quand ils répètent, mais aussi dans la vie de tous les jours (un outil du integrated musical).

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Victor & Victoria

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Dans les années 1930 à Paris, Victoria Grant, une chanteuse classique, ne trouve plus aucun contrat. Alors qu’elle touche le fond, elle rencontre un homosexuel quinquagénaire, Carroll Todd dit Toddy, qui imagine de la faire passer pour un homme, spécialisé dans les spectacles de travestis. Sous le nom de Victor Grazinski, elle connaît un immense succès dans les cabarets parisiens, au point d’attirer l’attention de King Marchand, un producteur de spectacles venu d’Amérique, en lien avec la mafia de Chicago, grand amateur de femmes et qui est extrêmement troublé de se sentir attiré par celle qu’il croit être un homme.

WIKIPEDIA

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C’est un qui-proquo comme on les aime ! Victoria, une femme qui se déguise en travesti, c’est-à-dire en homme déguisé en femme… tout est dit ! Et en plus, c’est Julie Andrews qui campe ce rôle assez fou, que demander de plus ? Chanson phare : Le Jazz Hot !

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Tous en Scène

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Buster Moon, un koala, est le propriétaire d’un théâtre au bord de la faillite. Ses spectacles n’ont jamais attiré grand monde et le bâtiment menace de s’écrouler. Buster décide alors, pour renflouer ses caisses, d’organiser un grand concours de chant afin de redonner de la gloire à son théâtre. Seulement, une faute de frappe et la récompense du concours passe de 1 000 à 100 000 dollars, attirant une foule d’animaux prêts à tenter leur chance pour réaliser leurs rêves.

WIKIPEDIA

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C’est aussi le nom traduit en français de The Band Wagon, cité plus haut. Le titre original est Sing. Le concours de chant qu’organise ce Monsieur Koala est l’excuse pour entendre tout au long du film de nombreux tubes, notamment de Stevie Wonder, Queen ou encore Elton John. C’est un backstage musical un peu particulier puisque c’est à peine une comédie musicale, en fait. Mais l’univers du théâtre qui doit fermer, de la chanson, l’ambiance de la compétition…Tout ça n’est pas sans rappeler les codes de films musicaux bien connus, et il faut dire que le scénario est bien foutu. On peut aussi parler Juke-Box Musical, puisque les chansons sont des reprises et n’ont pas été écrites pour le film.

Je l’ai vu dans un avion, pour ma part. Je ne sais plus où j’allais, mais j’ai un très bon souvenir de ce petit moment d’innocence 🙂

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Et voilà ! Bienvenue sur mon blog si vous êtes nouveau/elle ! J’y tente de vous aider à créer des spectacles de qualité !

Et vous, c’est quoi vos « films spectacles » préférés ?

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A bientôt !

Sébastien

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Crédit photo : Shreveport-Bossier Convention and Tourist Bureau